
Golf
Il y a des sports, des activités, dont on se plaît à imaginer qu’on ne les essaiera jamais : pas accessible, pas amusant, pas à la mode… Bref pas pour moi ! Le golf est de ceux-là. Sport de riches et de retraités pour les uns, sport-où-il-faut-absolument-avoir-un-polo-bien-rentré-dans-son-pantalon-assorti-aux-mocassins pour les autres, que n’a-t-on pas entendu sur le golf ?
Faisons l’effort d’aller au-delà de ces représentations très stéréotypées et poussons la porte d’un club house pour s’initier au golf. Et comme plus on est de fous, plus on rit, c’est parti pour une séance de découverte collective de l’univers de la petite blanche !
Rendez-vous pris en fin d’après-midi avec mes compères de jeu. Tenue décontractée (permettant une amplitude des gestes) et chaussures plates (pour une meilleure stabilité) de rigueur, les règles vestimentaires du golf ne répondent finalement pas qu’à des préoccupations liées à la mode ou à l’entre-soi.
Le moniteur nous explique le contenu de la séance, qui va s’articuler autour de plusieurs petits ateliers :
Enfin l’atelier du sang-froid : le putting ! Au contraire du practice, on se situe désormais sur la dernière étape de la réalisation d’un trou : l’ultime coup qui doit nous permettre de faire rentrer la balle dans cet infime espace matérialisé par un drapeau amovible. Encore une fois cela demande de la précision et de la maîtrise, mais aussi de la réflexion : distance, inclinaison, impact du vent… Bon d’accord à notre niveau – amateur - le dernier facteur n’est pas forcément déterminant, vu notre distance du trou. Quoique ? Tout élément a son importance sur le résultat final !
Bref Pas une mince affaire, mais on se prend au jeu et la présence d’un moniteur est juste géniale pour faire évoluer son geste et son jeu. Car oui on peut dire qu’on s’est créé un geste et qu’on peut vouloir le perfectionner avec le temps. Qui l’eût cru ? Ce que j’en retiens, c’est surtout que le golf demande une connaissance assez poussée de soi-même, pour savoir adapter son jeu aux conditions. J’ai même l’impression que le principal adversaire dans cette discipline – compétition ou pas – c’est soi-même, comme au tennis en quelque sorte : faire attention à ne pas surjouer, à tomber dans la frustration parce qu’on n’arrive pas à développer le jeu qu’on souhaiterait…
Et il y a de la place pour tout le monde : en famille, entre copains, entre collègues, tout seul. Alors plus d’hésitation, commencez par un mini-golf pour vous mettre en bouche, ou tout de suite par une séance de découverte (en individuel ou à plusieurs), pour peut-être un jour vous acquitter d’un green-fee (celui-ci je vous laisse aller chercher la traduction) sur le parcours de votre choix !